La Culture
Définition
de culture : il faut distinguer le sens commun de culture du sens
scientifique, anthropologique :
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Sens
commun : la culture est la propre d’une élite et signifie la possession
d’un esprit encyclopédique et d’une formation qui permet de distinguer le
cultivé de l’inculte sur le plan individuel ou social
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Alors que
scientifiquement la culture est une caractéristique humaine général, liée a la
vie social et à l’adaptation de l’individu dans le groupe par l’apprentissage et
l’éducation elle devient alors : tout ce qui est
acquis et s’ajoute à la nature (Ralph Linton).
1)
L’inné et
l’acquis
L’homme n’a pas de nature déterminé par l’instinct il est inachevé
à la naissance et c’est en société, à
travers la culture et l’apprentissage qu’il va s’accomplir et être modelé à
travers l’acquisition du langage, la technique, l’art. Il va ainsi acquérir des
comportements qui semble naturel (comme l’instinct naturel, jalousie) mais qui
sont en fait transmis par la culture. En effet le biologique et le culturel
sont en interaction dans le comportement humain. Malson dit « l’homme n’a
pas de nature il est dans la dynamique de l’histoire ». Le naturel n’est
qu’un ensemble de prés dispositions que le culturel va exploiter et modeler.
Ainsi on définit l’Homme comme un être bio culturel. (Réglementer sa vie,
comment lutter contre le froid, ordonner sa vie).
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La
culture s’ajoute à la nature pour le modeler (l’homme devient ce qu’il est par
la culture)
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La culture se
diversifie dans le temps et dans l’espace (langage, religion…) social
Place
et histoire de Levi Strauss texte
Problématique :
doit-on uniformiser, diversifier la culture ?
La
culture se définit aussi par sa relativité dans le temps et dans l’espace, il y
a en fait une diversité de culture selon leurs différences dans le temps et
dans l’espace Ex : religion, langue, tradition) d’où le problème il y t il
une hiérarchie entre ses culture ou il y a une culture modèle ?
Cette
diversité entre les cultures représente-elle une source de conflit et de choc
ou peut-elle être la base d’un échange enrichissant ?
Cette
diversité menace-t-elle les caractéristiques humaines universelle ou est-elle
la manifestation de l’humain ?
Chaque
société s’adapte à son environnement en utilisant les moyens dont elle dispose.
Elle se démarque alors des autres par des modèles de comportements, des
caractéristiques qui vont affirmer sa singularité, son identité,
le africains par exemple sont différents des asiatiques, eux même
différents des Européens au niveau du
climat, de l’histoire, mais aucune de ses cultures ne doivent s’opposer comme
une culture dominante, supérieur (ce jugement n’est qu’un reliquat : reste
de la colonisation et mène vers la guerre des cultures. En effet derrière ces
différences il y a une communication, une interaction possible par la quelle se
réalise l’union entre les Hommes : en tend ainsi vers l’universel :
Ex : malgré la diversité des langues, la compréhension et la communication
est possible grâce à la traduction qui dégage le sens à travers la diversité
phonétique, sémantique ; de même pour la diversité des religions qui
permet la reconnaissance mutuelle de la valeur sacrée. Toute les cultures se
basent sur la faculté symbolique qui caractérise l’homme et se manifeste dans
les différences : des rites, des modes de vie, des croyances, mais elles
sont toute traduisible, compréhensible. Il n’y a pas des caractéristiques
culturelles définissant la nature humaine en se basant sur des références
uniques et figée. Malson dit : l’homme n’a pas de nature il est une
histoire. Ainsi on ne doit pas rejeter en dehors de l’humanité (le considérer
comme sauvage, barbare) ceux qui ne nous ressemblent pas dans le mode de
vie : ex : l’empire roman considéré ceux qui n’adhéré pas aux
traditions et mode de vie reconnut par la culture romaine comme des barbares qui signifie
animal, en se référant aux champs confus des oiseaux par opposition au langage
humain. Dans ce jugement il y a le refus de la diversité : on rejette on
rejette hors de l’humanité, dans la nature, tout ce qui est étranger à nos
habitudes, modes de vies ce qu’on appelle l’ethnocentrisme (faire de sa culture
l’unique modèle de référence), Levi Strauss dit : le
barbare est celui qui croit à la barbarie.
Les
conséquences de cette attitude ont étaient désastreuses au cour de l’histoire
de l’humanité (croisade…).
Définition
de Mondialisation :
C’est
un processus qui intensifie les échanges dans tous les domaines en facilitant
la circulation libre des personnes, des marchandises, des informations, de
capitaux grâce aux progrès réalisés dans le domaine scientifique et
technologique. Cette intensification a sans aucun doute facilité l’ouverture
sur l’autrui et les relations entre les cultures :
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Echanges
d’idées, d’expériences, de procédés
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Renforcement et
élargissement des acquis culturels tel que le progrès du savoir comme la
médecine, les progrès technologique, les progrès dans l’industrie… .
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La rénovation
dans le domaine de la télécommunication et de transport a contribué a ce
rapprochement (Ex : satellite, internet, Facebook) qui ont crées une
nouvelle vision du temps et de l’espace.
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L’humanité
entière tend vers un monde virtuel ou toute les données classiques ont été
bouleversé (Ex : transformation génétique), grâce aux développements de la
science et de la technologie : les frontières géographiques, douanières et
idéologiques reculent face à cette ouverture grandissante sur le possible :
nous vivons dans le monde de l’instantané et de la proximité (rapidement et à
côté de toi, sous tes yeux) donc la notion de temps et d’espace change. Mais
quels sont les bases et les objectifs de ce rapprochement (culturelle ou
économique, profit ou bénéfice pour l’homme). Est-ce la consolidation de
principe universelle visant un bien être général pour l’humanité ou
cache-t-elle une nouvelle forme de domination dont l’objectif est le profit et
financier ?
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La
mondialisation ne se base pas sur un échange réel et un dialogue interculturel
mais sur une domination du plus fort sur le plan économique, technologique,
militaire (domination de l’occident
« américanisation »).
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On abouti à une
uniformisation du mode de vie au dépend des
particularités qui déterminent l’identité et l’authenticité de chaque culture
(Ex : domaine alimentaire, culinaire, vestimentaire, architectural et de
langage)
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La
mondialisation se soucie peu de l’humain. Son but est essentiellement
économique, financier, commercial, conquête du marché, augmentation du capital,
elle ne véhicula pas les valeurs humains universelles : égalité, justice,
liberté mais se base sur les valeurs marchandes (l’offre et la demande)
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L’Homme devient
lui-même une marchandise (il y a classification de l’humain). Tout les capacités
sont analysées, étudié non pour les servir et les améliorer ses conditions de vie mais pour mieux
l’exploiter dans un souci de productivité, de rentabilité et de gain et devient
alors un robot dans le domaine de la robotique. C’est donc une déshumanisation
de l’Homme avec une domination culturel qui se prépare ou s’affirme avec la
mondialisation.
Conclusion :
On
ne peut pas échapper aujourd’hui à cette ouverture grandissante mais il faut
l’orienter vers un dialogue réel et globale entre les cultures, qui feraient
intervenir les domaines artistiques, moral et pas seulement économique.
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En essayant
d’établir un équilibre entre modernité et authenticité.
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En
sauvegardant la diversité culturelle comme
signe de richesse, de liberté, de créativité, de dynamisme.
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La relation
entre les cultures doivent se baser sur le principe de la tolérance, Raymond
Aron dit « la diversité des cultures est comparable à la diversité
des styles artistiques loin d’éveiller nos craintes elles doivent forcer notre
admiration. Rindi dit « je veux que souffle dans ma maison le vent de
toute les cultures mais je ne permets à aucune d’entre elle de me déraciner de
mon sol natal.